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À Davos, l’UE à la traîne dans la démondialisation

ARTICLE. Au sommet du Forum économique mondial, Ursula von der Leyen a fustigé le virage protectionniste des États-Unis et de la Chine. Contrairement au reste du monde, l’Union européenne semble avoir du mal à dire adieu à la vieille illusion du marché mondial.

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« Coopérer dans un monde fragmenté ». Le thème principal de cette 53e édition du Forum économique mondial (WEF) dit tout de l’atmosphère qui règne à Davos. Près d’un an après le déclenchement de la guerre en Ukraine par la Russie, la grand-messe annuelle des acteurs politiques et économiques de la mondialisation n’attire plus autant. On pouvait autrefois assister à une poignée de main entre Vladimir Poutine, Xi Jinping et Donald Trump, face aux patrons de la planète entière. Cette année, en plus des Russes, le Premier ministre britannique Rishi Sunak, le président américain Joe Biden, le fraîchement élu président brésilien Lula et même Emmanuel Macron — pourtant repéré par les Young Global Leaders de Davos il y a quelques années — sont aux abonnés absents. Quant aux Chinois, ils ne sont qu’une poignée sur les quelque 2 700 dirigeants et experts de 130 pays, à avoir accompagné le vice-premier ministre, Liu He, au sommet qui se tient du lundi 16 au vendredi 20 janvier.

Côté Union européenne (UE), on y retrouve les Premiers ministres espagnol, Pedro Sanchez, finlandais, Sanna Marin, et grec, Kyriakos Mitsotakis et, bien évidemment, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. La défection française...

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