À l'aube de 2026, l’Allemagne s’enfonce encore un peu plus dans la crise
ARTICLE. En difficulté économique depuis trois ans, le pays du chancelier Merz continue de voir son industrie décliner cette année. Les 100 entreprises allemandes les plus rentables ont vu leurs bénéfices chuter de 15 % en 2025.
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La locomotive industrielle de l’Europe tousse. L’Allemagne et son industrie lourde sont à la peine et depuis 2021, sa production est en baisse. En 2024, elle a diminué de 4,5 %. Entre août 2024 et août 2025, elle a également chuté de 4,3 % et la Fédération des industries allemandes (BDI) prévoit une baisse globale de 2 % de la production manufacturière en 2025. Une analyse du cabinet d’audit et de conseil Ernst & Young (EY) publiée ce lundi 29 décembre met un peu plus en avant les difficultés financières qui frappent les entreprises de ce secteur cette année.
Si le chiffre d’affaires des 100 premières entreprises allemandes a quelque peu progressé (de l’ordre de 0,6% d'augmentation), il s’agit de l’arbre qui cache une forêt de difficultés. Car non seulement leurs bénéfices moyens ont diminué de 15 % pour atteindre 102 milliards d’euros, mais en plus, 52 % des entreprises ont fait état de bénéfices inférieurs à ceux de l’année précédente. Si certains secteurs, comme l’informatique ou la santé, s’en tirent bien, il n’en va pas de même pour deux autres pôles symboliques pour le pays.
Ces deux piliers allemands vacillent depuis trois ans. En premier lieu, l’automobile, qui a connu une baisse de 46 % de ses bénéfices. Puis le secteur chimique, qui sombre, avec une diminution de 71 %. La rentabilité des entreprises interrogées a chuté, atteignant son niveau le plus bas depuis le début de la pandémie du COVID en 2020 avec des conséquences bien concrètes : depuis 2023, près de 100 000 emplois ont été supprimés, 17 500 personnes pour l’année 2025. Les constructeurs automobiles Bosch et Audi ont notamment annoncé des plans de réduction de leurs effectifs cette année-là.
Jan Brorhilker, associé gérant du pôle audit d’EY, attribue ces difficultés aux « conflits géopolitiques » et...
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