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Le procès qui fait trembler les partisans de l'éolien

ARTICLE. Un couple tarnais a obtenu gain de cause dans le procès qui l’opposait aux exploitants d'un parc éolien. Le "syndrome des éoliennes" dont ils déclaraient souffrir a bien été reconnu par la justice, pour le plus grand plaisir des associations anti-éoliennes.

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C’est une victoire pour les associations opposées aux éoliennes et une victoire pour un couple tarnais, qu’ont saluées les associations opposées à cette énergie ce lundi 8 novembre. Le 8 juillet, la cour d'appel de Toulouse reconnaissait que des éoliennes construites  à un peu plus de 500 mètres d’un gîte avaient nui à la santé des deux riverains qui l’occupaient. Les exploitants du site ont été condamnés à verser une indemnité de 128.000 euros au couple qui avait été forcé de déménager. Un premier jugement du tribunal de Castres avait pourtant donné raison aux exploitants du parc de six éoliennes basé non loin du village de Fontrieu (Tarn), mais cette décision a été invalidée par le jugement en appel.

C’est en 2008 qu’a débuté la construction des six éoliennes du parc, exploité par Margnes Énergie et Singladou Énergie. Dans leur gîte situé à 700 mètres de la première éolienne, Christel et Luc Fockaert n’ont pas connu de symptôme immédiat. C’est une fois qu’un bois “tampon” entre le logement et les moulins de métal a été coupé en 2013 que les symptômes sont apparus chez le couple : vertiges, maux de tête, tachycardie…

La reconnaissance française du syndrome de l’éolien : des conséquences ?

Il aura fallu une expertise médicale poussée – en appel – pour déterminer un lien de corrélation avéré entre les symptômes exprimés et la présence des éoliennes. Alors que l’appel du couple a été motivé par la dépréciation immobilière du logement occupé, la justice a pourtant bel et bien validé du syndrome éolien. Ce qui n’est pas anodin, car l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), dans un avis datant de mars 2017, estimait que les effets des infrasons éoliens sur la santé restaient à démontrer. La justice a donc reconnu l’existence du syndrome...

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