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Bruxit ou Frexit ?

DÉBAT. Depuis une quinzaine d’années environ, les souverainistes de tous les bords politiques s’entre-déchirent sur la question du « Frexit ». Pour certains, il ne fait aucun doute que le réaliser est impératif pour retrouver notre souveraineté nationale, mais d’autres considèrent pour leur part qu’il n’est pas nécessaire. Pour ou contre le Frexit ? C’est le débat de ce dimanche.

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Dans une vidéo publiée sur Youtube le 12 octobre 2021 (sur la chaine UPRTV), le fondateur et président de l’Union Populaire Républicaine (UPR) François Asselineau dénonce « la responsabilité écrasante » portée selon lui par les candidats souverainistes non-favorables au Frexit, dans la situation d’« impasse totale » que connaît actuellement la France. Dans cette vidéo-réquisitoire, Asselineau vise aussi bien Éric Zemmour (lors du débat avec Michel Onfray, Stéphane Simon lui avait demandé « Frexit ou pas Frexit ? », ce à quoi le polémiste avait répondu « pas Frexit »), que Nicolas Dupont-Aignan (qui veut un référendum sur l’UE mais ne se dit pas favorable au Frexit), en passant par Julien Aubert (LR), Michel Barnier (qui avait parlé de « bouclier constitutionnel » à propos de l’immigration), Arnaud Montebourg, Jean-Luc Mélenchon (LFI) et Marine Le Pen (RN), qui ont tous déjà appelé à « désobéir aux traités ».

Le président de l’UPR a comparé toutes ces personnes à Emmanuel Macron, qui « dit tout et son contraire pour faire plaisir à tout le monde ». « Toutes ces personnes ne sont pas conséquentes, ne veulent pas admettre les conséquences de leurs propos, et si elles font cela ça n’est pas seulement pour plaire aux médias, mais parce qu’elles ont peur d’être calomniées et injuriées… », décrypte François Asselineau, qui milite pour le Frexit depuis 14 ans.

Un débat né de la sujétion des états nationaux au droit européen

La sujétion des états nationaux au droit européen prend ses racines dans l’arrêt « Costa contre ENEL » qui date de juillet 1964. Cet arrêt est une des bases de la jurisprudence communautaire de l’UE et a consacré le principe de primauté du droit communautaire sur les législations nationales. Tout le reste en a découlé : cette interprétation sera confirmée quelques années plus...

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