Ennemi un jour, ennemi toujours ? La « guerre froide » menée par le communisme, notamment russe, contre l’Occident et la démocratie en général, contre la France en particulier, ne fut pas si froide que cela. Car cette guerre fut parfois violente sous couleur d’aide aux peuples opprimés en quête de décolonisation. Cela n’empêchait pas la Russie d’opprimer non seulement les peuples que les tsars avaient subjugués, mais encore ceux que la Seconde Guerre mondiale avait mis à la merci des Russes soviétisés tous les 12 pays du Comecon (Conseil d'assistance économique mutuelle) et du pacte de Varsovie, occupés et martyrisés par le communiste Staline. Staline, un des plus grands criminels de tous les temps, avec Hitler, et deux autres communistes Mao et Pol Pot. La Russie soviétique a assisté le FLN qui tient encore en main à ce jour (corruption comprise), l’Algérie contemporaine. Mais elle s’était aussi implantée, via des dictateurs de paille, dans les pays africains néo-décolonisés : le Mali de Moussa Traoré, la Guinée de Sékou Touré, mais aussi le Mozambique, l’Angola, l’Éthiopie, le Congo, le Burkina Faso, le Zimbabwe (de Mugabe), etc. La marque des régimes africains satellites de la Russie soviétique a été identique : à la fois la dictature avec répression (parfois sanglante), et à la fois l’inefficacité économique et sociale.

Or, la Russie néo-soviétique et poutinienne, si elle reprend la même ambition hégémonique des tsars, puis de Staline et de Khrouchtchov, n’a pas la même motivation. Car cette fois, au début du XXIe siècle, plus question d’idéologie, plus de contrôle politique collégial (par le Présidium), mais le système d’un seul homme (Poutine) et de son entourage : copinage, corruption, services secrets et oligarques. On découvre, dans la guerre d’Ukraine, que les troupiers russes de base se comportent mal (pas d’encadrement), et notamment pillent les entreprises et les civils.

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