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La France, un pays islamophobe ? Au Parlement européen, lobbying intense d'associations liées aux Frères musulmans

ARTICLE.  En cause : l’interdiction de l’abaya à l’école, contestée au Parlement européen lors d'un colloque consacré à la lutte contre l'islamophobie initié par des associations dont les connexions avec les Frères musulmans sont pourtant avérées.

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Lors d’une « journée européenne d'action contre l'islamophobie » organisée par le Forum des jeunes et des étudiants musulmans européens (FEMYSO) au Parlement européen, une étudiante française engagée auprès des Étudiants musulmans de France (EMF) a pris la parole, en anglais. Interpellant, en anglais, l’oratrice au sujet de la situation des musulmans en France, et plus spécifiquement la défense des droits des femmes musulmanes, l'étudiante mentionne la circulaire de Gabriel Attal contre le port de l'abaya à l'école, proscrit au motif que ce vêtement contreviendrait à la loi de 2004 sur les signes religieux ostentatoires.

Shada Islam, journaliste belge d'origine pakisatanaise du magazine EUobserver et impliquée dans le mouvement « Brussels So White » qui milite contre la surreprésentation des Blancs au sein des institutions européennes, lui a répondu en encourageant les étudiants musulmans de France «utiliser tous les moyens démocratiques et légaux » pour «se faire entendre et défendre leur cause» dans une France «très fortement marquée par une mentalité colonialiste, et suprémaciste blanche », rapporte Le Figaro. Si le Parlement européen exprime des préoccupations concernant le bien-être du peuple français et remet en question la pertinence des politiques de son gouvernement en matière de laïcité et de questions confessionnelles, il est difficile de ne pas remarquer une disparité d’effort lorsqu’il s’agit de problématiques telles que l’immigration massive ou la question du pouvoir d'achat. Les Gilets jaunes, n’eurent pas l'honneur d'une telle attention.


La souveraineté Attal bafouée


Le bon sens appelle à déplorer qu’une institution supranationale soit habilitée à délibérer et serve de caisse de résonance à la contestation d'une décision nationale, il n’en est pas autant pour le gouvernement Macron, qui a déjà fait preuve d'une certaine expertise en la matière. Mais cette fois-ci, l'ingérence n’étant pas instiguée par n'importe qui : au cœur de cette polémique, se...

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