Crises

2022, l’été annonciateur

OPINION. Effondrement des services publics, insécurité, progression de l’islamisation du pays… L’été a été un condensé de toutes les crises qui menacent le pays pour les années à venir.

/2022/08/rodeos-urbains


Cet été 2022 aura été, par la succession et la chronologie des évènements, un concentré annonciateur de toutes les explosions à venir dans une société française, ou trop de maux, trop de problèmes, n’auront pas été pris au sérieux à temps par une classe politique court-termiste et sans vision, pour espérer raisonnablement un retour vers des temps apaisés.

Les incendies ne sont pas imputables aux politiques, certes. Mais ils ont, comme sur bien des sujets, mis en lumière la question de la sécurité civile. Nous avons préféré écouter les diktats européens de réduction des coûts au lieu des professionnels du feu. Nous n’avons pu, en dépit de l’héroïsme des pompiers, traiter tous les fronts de feu. Nous vîmes un nouveau ministre de la Santé confirmer son refus de remettre sur le terrain 5000 pompiers non-vaccinés, quand les troupes engagées ne trouvaient pas même une heure pour dormir, ce qui confirma que le dogme hygiéniste avait encore la peau dure. Notre président, cet apôtre chantant de l’Europe bienfaitrice en tous sujets, se sera félicité de l’apport de troupes venues des partenaires, plutôt que d’en appeler à un retour de souveraineté a minima. Et qu’en sera-t-il de cette solidarité si demain, un nombre conséquent de pays est touché en même temps ? Il sera alors logique que chacun d’entre eux réserve à son propre pays les moyens dont il dispose. Et pourtant, nous eûmes des années d’alerte et de demandes non entendues des forces dont nous avons apprécié le sens du devoir, mais aussi les limites et dont nous percevons qu’il ne serait pas décent de les engager chaque année ainsi ! Combien coûte, sinon plus, le fait de mal anticiper en tous points ?

Il y eut, cet été, le lot quotidien, d’agressions, des rodéos, de fauchage de policiers par des véhicules ! Elle...

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