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Attaque au couteau à Antibes : récit médiatique alternatif

CONTRIBUTION / OPINION. L’attaque au couteau dans un collège à Antibes a inspiré notre lecteur, qui s’est mis dans la peau d’un journaliste bien-pensant, adepte de l’inversion du réel et de l’aveuglement idéologique. De quoi rappeler de désagréables séquences médiatiques.

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Crédits illustration : ©SYSPEO/SIPA


Ce mercredi 10 septembre, au lycée horticole d’Antibes, un ancien élève a poignardé une enseignante et un élève de 16 ans. Bref, la routine dans une France où les parents tremblent chaque matin en envoyant leurs enfants à l’école et où les enseignants sont devenus des cibles. Comme le narratif officiel nous sert déjà le sempiternel « loup solitaire déséquilibré », il est plus intéressant de voir comment ce drame pourrait être traité par « Le Nouveau Monde Libéré », journal très engagé à la gauche de la gauche et média de révérence d’une pensée woke déliée de tout rapport avec la réalité.

Antibes : intrusion de la police dans un établissement scolaire !


Au lycée horticole d’Antibes, un banal incident révèle le fossé grandissant entre une institution scolaire de plus en plus rigide et certains jeunes. Le mercredi 10 septembre dernier, une horde policière surarmée a fait irruption dans ledit lycée et a interpellé violemment un ancien élève parce qu’il était en possession d’un couvert de table. Oui, vous avez bien lu : un simple couvert de table ! Les nervis de Mr Retailleau traitent un tout jeune ado de 18 ans à peine comme un monstre criminel parce qu’il se promène dans son ancien établissement scolaire avec un couvert de table !

Ce garçon, dont les parents sont des réfugiés, aurait blessé une enseignante-l’enquête déterminera si ladite enseignante avait tenu auparavant des propos discriminants — et cela devrait indigner tous les progressistes : en effet, bientôt, il suffira pour un jeune issu de l’immigration d’être aperçu avec un couteau, un sweat à capuche ou un Kalachnikov ; bref, avec n’importe quel accessoire de mode, pour être aussitôt stigmatisé et arrêté ! Les violences policières répétées ne peuvent plus être qualifiées de faits divers : le racisme systémique qui se met en place est, par nature, un fait de société.

Après...

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