opinionsÉtats-Unis

Charlie Kirk : quand le wokisme réactive la violence politique

CONTRIBUTION / OPINION. Les réactions à l’assassinat de Charlie Kirk sont tristement instructives. Même en France, la fracture idéologique est telle que la diabolisation de l’adversaire conduit à en justifier l’exécution symbolique, voire réelle.

charlie-kirk
Crédits illustration : ©Gage Skidmore/ZUMA/SIPA


Dans une entreprise de désinformation dont ils sont coutumiers, les médias de gauche ont fait de Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre dernier, une sorte de Joseph Goebbels américain. Post-mortem, le militant trumpiste a été affublé par la wokisphère de toutes les tares (homophobie, sexisme et racisme) que celle-ci refuse de voir chez ses alliés islamistes.

Charlie Kirk, vrai fasciste ou télévangéliste des campus ?


Charlie Kirk n’était ni un prophète politique ni un monstre xénophobe. Rien à voir avec le messie idéologique posthume que voudrait en faire une droite française sans idées, sans programme et sans volonté (les traités européens de libre-échange et la soumission à Bruxelles ne constituant pas un projet civilisationnel). Rien à voir non plus avec la réincarnation hybride de Mussolini et d’Hitler que nous vend une gauche qui voit des fascistes partout, sauf là où ils se trouvent, à savoir chez l’extrême droite islamiste.

En fait, si l’on prend le soin d’écouter les discours de Kirk, on constate qu’il était juste un militant de droite, chrétien conservateur et un peu bigot sur les bords ; le tout à la sauce américaine, ce qui explique son côté télévangéliste des campus. Son truc, c’était de dialoguer avec des étudiants de gauche pour les convaincre d’abjurer leur foi wokiste. Bref, il aimait perdre son temps à échanger avec des netflixés à demi illettrés et aux cheveux bleus qui, au nom d’un antiracisme dévoyé, soutiennent des terroristes admirateurs d’Hitler et du nazisme (cheveux bleus, idées Kurt).

On notera par ailleurs que le mot « conservateur » disparaît peu à peu du lexique de gauche. « conservateur », ça ne faisait plus assez peur ! On lui a substitué « ultraconservateur », le préfixe « ultra » signifiant une dérive extrémiste et laissant supposer qu’on a affaire à un individu dangereux qu’il conviendrait de neutraliser avant qu’il n’ait le temps...

Vous aimerez aussi