opinionsRacisme

Comment le wokisme alimente le racisme

CONTRIBUTION / OPINION. En entretenant le statut de victime éternelle des « minorités », le wokisme favorise le racisme et affaiblit la méritocratie. Fondée sur la logique dominant/dominé, cette dynamique mine la confiance sociale et met en danger la cohésion des sociétés occidentales.

wokisme-racisme
Crédits illustration : ©Chang Martin/SIPA


Lorsque Martin Luther King invitait les étudiants à rester « éveillés », il ignorait certainement que, plusieurs décennies plus tard, la gauche utiliserait cette avancée politique historique pour maintenir et alimenter le racisme au sein des sociétés occidentales et au-delà. Depuis 2014 et la montée en puissance du mouvement Black Lives Matter, la gauche mondiale a diagnostiqué l’Occident comme souffrant d’une tendance incurable au racisme à sens unique. S’appuyant sur une réalité alternative, les tenants de cette théorie ont développé une forme pernicieuse de racisme dans le seul but de servir leurs desseins politiques, quitte à nuire aux intérêts des minorités et à menacer l’existence des contrats sociaux sous-jacents aux démocraties occidentales. Pourquoi agiraient-ils ainsi ? Il convient d’abord de se pencher sur leur méthode.

Le fait que le racisme existe et soit universel fait aujourd’hui consensus. Peu nombreux sont ceux qui contesteraient une telle vérité historique et factuelle. Or, c’est ici que se niche l’erreur originelle de cette gauche qui considère le racisme comme l’apanage de l’Occident, ou le « privilège blanc ». Selon ce concept, toute forme de racisme ne peut qu’émaner de la majorité blanche qui accroîtrait sa domination sur les minorités opprimées. Empiriquement erronée, cette théorie implique en outre que les minorités seraient incapables d’être ce que la majorité serait, en l’occurrence, capable d’adopter une attitude raciste. En plus d’être intrinsèquement raciste en soi (les minorités seraient incapables d’agir comme le ferait supposément la majorité), cette théorie est fallacieuse. C’est ce que prouvent des faits qui paraissent évidents pour tous, à l’exception des médias de gauche.

Tout acte raciste commis à l’encontre d’un membre de la majorité blanche est ainsi systématiquement qualifié de simple « fait divers » plutôt que de phénomène de société. Peu importe leur nombre, il n’y aurait aucune logique expliquant la multiplication de ces évènements. En France, les exemples...

Vous aimerez aussi