La déflagration de la bombe posée au milieu des partis politiques par le chef de l’État au soir des élections européennes n’en finit pas de s’étendre.

Bien pensée, bien organisée, cette dissolution arrive à point nommé pour Emmanuel Macron. Il fait exploser les partis, dont le sien, et c’est la folie dans la volière. Certains de LR vont sauver Renaissance et un Président que le peuple ne peut plus voir en peinture, ceux souhaitant un rapprochement de circonstance avec le RN sont désavoués ; Reconquête se retrouve victime de la bicéphalisation de son parti et éjecte quatre députés européens fraîchement élus, ils tiendront donc à deux dans leur cabine téléphonique ; même Renaissance en fait les frais et se retrouve divisée comme jamais entre les droites tendance gauches et les gauches tendance droites. La gauche, quant à elle, s’écharpe entre les anti et les pro-Hamas, alors qu’un consensus devrait être de fait. Tout explose tant que les ambitions personnelles, chez ces caciques façon « Bilderberg », ne sont pas satisfaites. C’est un véritable imbroglio politique qui n’est pas près de s’éteindre et qui laissera des traces.

La souricière…

Il faut donc un « pigeon » pour Matignon afin qu’il se rendre comptable des dettes macroniennes, peu importe celui ou celle qui tombera dans le piège. Le score qui sera réalisé par le RN ou la x-ième coalition de gauche importe peu pour le Emmanuel Macron. Il lui faut une cohabition, car elle est dans l’intérêt vital de ses donneurs d’ordres de l’Union européenne en voie de fédéralisation. Emmanuel Macron a donc sorti la machine à fendre le bois en deux pour se sauver d’avoir mené la France et les Français à la ruine. Nous savons tous que le Rassemblement National, avec accords ou non, gagnera cette bataille en tombant dans le piège diabolique du...