Ceci est un billet d’humeur, qui relate quelques constatations économiques simples pour comprendre l’équation budgétaire du gouvernement français. Cela part aussi d’observations propres en traversant la France et ses nombreux villages et villes moyennes ; où il n’y a tout simplement plus aucune économie exportatrice ou productrice. Ce sont des lieux où les gens survivent entre débrouille, petits boulots et aides sociales. Bref, c’est toujours le même schéma économique : quelques garagistes, une petite surface de bricolage et plusieurs magasins alimentaires ; pas de PMEs, quelques emplois publics. Comment en est-on arrivé là ?

Le PIB de la France c’est quoi ? D’abord, une explication très réductrice : Le PIB c’est la somme des valeurs ajoutées (ce qu’on produit) déduite des consommations intermédiaires (ce qu’on achète pour produire) ; bref, c’est la richesse produite en transformant les choses. En 2023, ce total des « valeurs ajoutées nettes » a été de 2 822 Mds €. Mais cette année-là, l’endettement public a dépassé 3 000 milliards. En gros, le PIB par habitant correspond à 41 000 € ; il est 40 % inférieur à celui de la Suisse. La dette publique c’est environ 100 000 € par actif. C’est-à-dire que chaque actif devra rembourser 100 000 € de dette publique en sus de son endettement propre (environ 80 000 € en moyenne par ménage ; chiffre INSEE).

Par type de dépenses en 2023, la consommation des ménages représente 52 % du PIB, l’investissement (FBCF) environ 24 % et les dépenses publiques 23 %.

Remarque 1 : La France, c’est une économie tournée surtout vers la consommation des ménages et la dépense publique (bref, un sous-investissement notable).

La balance commerciale de la France représentait un déficit de 100 milliards € en 2023 ; en gros, les importations, c’est 731 Milliards € contre des exportations (avions, énergie) de 607 Mds €.

Remarque 2 : En France,...