Macron

Fière d’être déchue de ma citoyenneté de la « start up nation »

OPINION. Si la saillie du président envers les non vaccinés se voulait surtout symbolique, le passe vaccinal dessine bien une société dans laquelle le pouvoir peut désactiver socialement ses citoyens.

/2022/01/macron-non-citoyen


Née sur le sol français en 1965, Française de sang, Française de cœur, fille de parents français, mère de deux enfants français, en ce jour de janvier 2022, je ne suis plus citoyenne française pour l’establishment français, dixit votre président. Oui, « votre » président, car je ne veux plus me prévaloir d’appartenir à cette France, non pas gouvernée, mais « managée » par un individu aussi machiavélique, pervers et manipulateur. Un personnage qui n’a à cœur de jouir qu’en semant la discorde au sein de la population, au sein des familles, au sein du peuple de France.

À quelques mois de l’élection présidentielle, c’est la seule stratégie que cet énergumène paranoïaque — indigne à mes yeux de représenter la France — sait faire valoir : le clivage de la population au lieu de s’efforcer de tout faire pour retrouver la concorde d’un peuple qui en a bien besoin en ces temps difficiles, tel fut fait après-guerre.

De mon vivant, jamais la France n’a connu une telle déchéance et une telle obsolescence. Non pas une déchéance de son peuple qui, harcelé sans cesse sous une propagande digne des régimes les plus autoritaires, est tout excusé de ne plus savoir où il habite. Mais une déchéance de ses élites, celles qui sont à la botte de cet « adulescent » caractériel (cher à Jean-Claude Michéa), ces élites qui me font honte. Entre une direction toute aussi méprisante que cynique (Macron, Castex, Véran, Attal, etc.), un Benalla tout aussi inculte que violent, un Griveaux ou un de Rugy, vulgaires et immondes : voilà à quoi semble se résumer notre triste France… Mon arrière-grand-père Timothée et bien des résistants doivent se retourner dans leur tombe.

Alors oui, je me réjouis d’être déchue de ma citoyenneté et de ne plus être à la merci de ces élites malades de leurs égos transhumaniste,...

Vous aimerez aussi