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Immigration : bientôt un front républicain contre Les Républicains ?

CONTRIBUTION / OPINION. Les Républicains ont dévoilé deux propositions de loi choc dans le Journal du dimanche afin de « reprendre le contrôle » sur l’immigration. Mais quelle mouche les a piqué ? s'interroge ironiquement notre lecteur.

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On se pince, on n’en croit pas ses yeux, ni même ses oreilles. Les Républicains, sous la conduite du général Ciotti, sont montés à l’assaut de la forteresse, l’Élysée, l’Assemblée nationale tremblent : est-ce un coup de 18 brumaire qui se prépare ?

Les voilà qui lancent une proposition de loi sur l’immigration digne du Rassemblement national, c'est-à-dire de leurs propres discours d’il y a vingt et trente ans, et même pires, quand Chirac les menait, quand ils s’appelaient je ne sais plus comment. Et l’on s’étonne certes. Mais pourquoi n’ont-ils pas fait tout ça sous Chirac ou sous Sarkozy, au temps de leur splendeur et de l’UMPS, ce temps où ils avaient le pouvoir et où le blablabla leur tenait lieu d’action et de programme pour redresser la France ?

Ah oui, quelle proposition ! On dirait du Marine, du Marion, du Éric, c’est une sorte de Ciotti fou au milieu des éclairs d’une volonté d’action devenue rage existentielle. Ciotti, la terreur, l’abominable homme des bancs de l’Assemblée !

Qu’on en juge ! Référendum, quotas, droit du sol, loi fixant le nombre d’étrangers admis en France pour chaque motif, durcissement de l’obtention des titres de séjour et des conditions du regroupement familial, aide médicale d’État réformée pour être moins généreuse, tandis que les étrangers ne pourraient avoir accès à la protection sociale et aux allocations qu’après cinq ans de résidence en France. Mais où vont-ils chercher tout ça ? Qu’est-ce qui les a pris ?!

Et ce n’est pas tout. LR veut aussi faciliter les expulsions des étrangers, notamment pour ceux condamnés à des peines d’au moins un an de prison. La proposition de loi intègre aussi une « présomption de majorité » quand un mineur non accompagné refuse un test.

Oui on se pince, mais une fois passée la surprise, on se sent tout de même envahi d’une...

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