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Olivier Marleix, mort tragique d'un souverainiste au service de l'industrie française

ARTICLE. Retrouvé sans vie à son domicile, le député LR d’Eure-et-Loir était reconnu pour son combat pour la souveraineté industrielle française et son opposition à Emmanuel Macron. Il était aussi l’un des rares membres de sa formation politique à pouvoir se revendiquer du gaullisme sans qu’il faille en sourire.

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Crédits illustration : ©JEANNE ACCORSINI/SIPA


La nouvelle a fortement ébranlé l’Assemblée nationale ce lundi 7 juillet quand les députés ont appris la mort de leur collègue, le Républicain Olivier Marleix. Celui qui siégeait au Palais Bourbon depuis 2012 a été retrouvé pendu dans une chambre de son domicile d’Anet (Eure et Loire). Le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier, a précisé qu’à ce stade, pouvait « être exclue l’intervention d’un tiers dans la survenance de la mort du député ». Bien qu’aucune trace écrite explicative de son geste n’ait pour le moment été trouvée, la piste du suicide est privilégiée par la justice, tandis qu’une autopsie devrait avoir lieu ce mercredi.

Les réactions de gauche ou de droite ont été unanimes, saluant comme Manuel Bompard (LFI) « un adversaire politique toujours respectueux, une voix singulière, attachée à défendre la souveraineté industrielle de la France ». Pour Marine Le Pen, Olivier Marleix représentait « un élu de terrain, rigoureux, engagé au service de ses idées » tandis que pour Laurent Wauquiez, il était « homme de conviction, défenseur inlassable de l’intérêt général dont la vision tirait vers le haut le débat public ». Le Président de la République a quant à lui déploré « la disparition d’Olivier Marleix » qui « plonge notre Parlement en deuil ». Ajoutant, « je respectais aussi nos différends puisqu’ils se plaçaient à la lumière de notre amour du pays ».

Comment ce pince-sans-rire hypersensible, comme le décrivaient hier ceux qui le côtoyaient régulièrement, aurait-il pris cet hommage de l’homme politique qu’il avait tant combattu, parfois férocement ? L'ancien patron des députés LR avait même été le premier homme politique de droite à recevoir le prix éthique d’Anticor, association de lutte contre la corruption, en récompense à sa mission de président de la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire de la vente...

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