Information et propagande : les bonnes et les mauvaises propagandes (partie 3)
OPINION. Culpabilisation, désignation d’un bouc émissaire, émotion… L’idéologie qui détient le pouvoir médiatique détient les clés de la propagande.
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Deuxième partie à lire ici
Tous les courants de pensée font de la propagande, selon la définition qu’en donne l’Académie française : « Ensemble des actions et des moyens mis en œuvre pour répandre et faire prévaloir une idée, une opinion, une doctrine. » Même si ce terme reste sali par ceux qui l’ont rendu célèbre au milieu du XXe siècle en Allemagne, il n’y a rien d’infamant à en faire usage, car ceux qui s’en servent sont convaincus d’agir pour la bonne cause. Ils ont foi en leur croyance politique. La propagande n’est d’ailleurs pas éloignée du prosélytisme, et ce n’est pas un hasard si ces deux termes proviennent du domaine religieux.
Prenons les adeptes de l’écologie politique, qui vouent aux gémonies l’automobile, sauf quand elle est électrique, l’énergie nucléaire, enfin, maintenant faut voir, la viande, sauf quand elle est halal, la laïcité, sauf pour le port du voile, et toute cette sorte de choses, sans oublier l’inclusion, sauf quand elle est dentaire. Vérifions s’ils appliquent les préconisations de l’horrible Adolf pour mettre en œuvre une propagande efficace : jouer sur les émotions, marteler un petit nombre d’idées, dénigrer les opposants, désigner un « ennemi spécial ».
Côté émotion, il suffit de passer quelques jours de canicule dans un studio sans climatisation sous les toits de Paris pour comprendre sa douleur. On peut, bien sûr, y ajouter les images d’un ours blanc qui a du mal à tenir debout sur le glaçon qui lui sert de banquise. Le petit nombre d’idées : il faut sauver la planète !
Dénigrer les opposants : si on est contre l’écologie politique, on est climatosceptique, en faveur du réchauffement climatique, on veut l’extinction de toutes les espèces animales, raser les forêts et détruire la planète.
Désigner un « ennemi spécial » : le mâle blanc hétérosexuel de plus de cinquante ans. On coche toutes les cases. Il ne reste plus...