Avant que les journalistes ne se prennent pour des intellectuels, nous étions en fait assez mal informés. En réalité, la France n’a jamais été laïque. Nous ne devons qu’à l’Islam, devenu la première religion du monde, et à ses « terroristes » de disciples, d’être devenus des laïcs convaincus.

Comment allaient faire les « croisés » pour barrer la route aux « fous de Dieu », sinon que de se préparer à une nouvelle croisade et faire qu’elle ne ressemble pas à une nouvelle guerre de religion ? On légiféra. Et nos conseillers du Culte laïc, tous chrétiens, de se rassembler pour graver dans le code, les lignes jaunes de conduite à ne pas franchir… mais tout le monde allait se faire flasher.

Comme on ne pouvait pas discriminer positivement certains Cultes, il fallut prendre en compte toutes les pratiques et ses manifestations : allait-on devoir désarmer nos clochers, les calvaires de ses croix, remplacer le nom du père par le nom du fils, démembrer les chapelles de nos écoles ou de nos lycées ?

Et voilà qu’on se remit à l’anthropomorphisme ! Une pratique ahurissante, mais courante pendant la guerre, qui n’était pas de religion. On se mit à tout mesurer : les dreads de Jah, la circonférence des kippas de Yahvé, la longueur des croix du Christ, les filets des sikhs… personne ne devait passer au travers de mailles ; on renonça aux barbes parce que pour le coup, ça aurait fait vraiment trop d’histoires. C’est fou ce qu’il aura fallu mesurer pour arriver à interdire le voile. Si inutile, ce fut un travail enrichissant, on ne savait pas combien nos intellectuels pouvaient penser si fort et si loin, ni qu’on arriverait à prendre la mesure des confessions.

Pourtant à moins de vouloir en faire une nouvelle religion, la laïcité n’a pas à être encadrée, car si son propre...