La loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République, dite « loi contre le séparatisme », fut une tentative timide pour contrer l’action islamiste qui se développe dans notre pays. Elle a certes apporté quelques avancées en la matière, mais le chemin n’est pas encore entièrement terminé afin d’assurer le cantonnement d’un confessionnalisme assumé et souvent revendicateur, source d’antagonismes sociaux et politiques. L’actualité regorge de situations témoignant de cette réalité, allant de la recrudescence du fait religieux en entreprise aux atteintes à la laïcité à l’école, en passant par la contestation des « hijabeuses », qui vient de contaminer les Jeux olympiques de 2024, et j’en passe.

Ces problèmes ont une vocation certaine à s’amplifier, ou plutôt à être amplifiés, tant les adversaires, sinon les ennemis extérieurs de la France, étatiques, et autres, ont intérêt à jouer sur cette corde de discorde. L’immigration, passée et actuelle, majoritairement musulmane, constitue le premier champ de cette amplification, car, au-delà des différences culturelles dont elle est porteuse, elle constitue un vecteur d’ingérence, voire d’agitation, pour des acteurs résolus à nous nuire.

De mon expérience libanaise, les antagonismes présents aujourd’hui dans notre pays, et sa fragilisation conséquente ne sont pas des menaces à prendre à la légère, et si on n’en prend pas la mesure, ni les mesures pour les contrer, notre pays risque effectivement de finir comme le Liban.

Cette contribution a donc pour objet de plaider pour une solution à l’une des causes d’atteinte à la cohésion nationale, mise à l’épreuve par une pratique cultuelle islamique de plus en plus répandue, de plus en plus visible, et de plus en plus revendicative. Il s’agit de préserver et pérenniser un enjeu vital de la Nation, car sans cohésion nationale, point de nation.

Comme toute solution doit être fondée et motivée, je...