Jupiter est tout d’abord la plus grosse et la plus dense  des planètes de notre système solaire. Jupiter est aussi l’équivalent romain de Zeus, dieu des dieux de la mythologie grecque, celui qui donne, ordonne et coordonne les destinées humaines du haut de son Olympe, grâce à son monopole et sa maitrise du ciel et de la foudre. Autrement dit… l’exécutif ?

Jupiter est aussi le surnom donné à notre président Macron, de par sa récurrente condescendance affichée à l’endroit de la France d‘en-bas, Gilets jaunes ou exploitants agricoles, couche sociale avec laquelle ni il ne se mêle, ni ne se commet.  Sobriquet si l’on peut dire justifié davantage par ses hoquets que par ses foudres, à ce jour demeurées parmi les plus sobres de la Vème République et même des précédentes. Il est vrai que les seuls tirs de mortiers d‘artifice qu’il encourage par son immobilisme, ne concurrenceront jamais ni l'ire de Thor ni la moindre colère biblique ou même olympienne.

Ce surnom est peut être aussi justifié par une certaine concordance co(s)mique entre la planète et  l’homme. Ou l’astre et le désastre. Ainsi, Jupiter (la planète) développe une rotation sur elle-même de moins de 10 heures terrestres, ce qui peut justifier chez Jupiter (l'homme), une plus rapide succession d’exposition de ses diverses faces, selon la nature des évènements – provoqués, dissous ou subits. S’agit il d’un héritage culturel des latins avec le dieu biface Janus, ou Jean qui pleure et Jean qui rit dans l’imaginaire populaire, à moins qu’il ne s’agisse de l’ombre malfaisante du Dr Jekyll sur Mister Hyde ? Jupiter (l'astre) développe une gravitation d’environ douze années terrestres autour du Soleil, soit un peu moins que deux septennats et un peu plus que deux quinquennats : tout n’est donc pas si négatif ? Mais alors, pourquoi l’astre solaire n’a-t-il pas encore...