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Le monde caritatif, ses bénévoles et ses dons

CONTRIBUTION / OPINION. La France peut encore compter sur un précieux tissu caritatif pour pallier les manques de services publics, qui font parfois défaut, en grande partie à cause des gouvernements successifs. Mais pour combien de temps encore ?

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Crédits illustration : © ISA HARSIN/SIPA


J’avais évoqué dans une tribune précédente l’importance des actions caritatives dans notre société contemporaine. On doit constater les flux financiers générés, la diversité des bénéficiaires ainsi que les emplois induits.

Tous les citoyens sont sollicités sous des formes diverses afin de collecter les dons ou legs de privés. Les finances publiques y contribuent largement indirectement dans la mesure où les donateurs privés bénéficient de réductions fiscales non négligeables sur leurs impôts (1), dans la mesure, naturellement, où ils sont imposables.

L’envoi de multiples courriers agrémentés de divers gadgets dignes du « marketing » (cartes postales, stylos, agendas…) sst de plus en plus important et fréquent. Il semble même que certaines associations collectrices communiquent à d’autres « le listing » de donateurs potentiels. Citer toutes les associations à caractère caritatif semble même difficile (2). Aussi peut-on tenter d’en faire un classement catégoriel :

  • Il y a celles de dimension internationale par rapport à leur périmètre d’action : c’est le cas de l’UNICEF (éducatif), Amnesty International (humanitaire), CCFD (développement), Médecins sans frontières… ;
  • celles qui interviennent à la fois en international et sur le territoire français : la Croix rouge, le Secours populaire… ,-
  • celles qui ont un rayon d’action qui se veut plus local et plus ciblé : Restos du cœur, Armée du Salut, les Apprentis d’Auteuil, guides d’aveugles, visiteurs de prisons (ANVP), etc.

Je souhaite aussi m’attacher à distinguer les associations disposant de sièges sociaux souvent parisiens comptant un nombre important de salariés, induisant naturellement des frais de fonctionnement non négligeables dont nous connaissons, peu ou pas, les responsables et leur mode de désignation, de renouvellement… On se rappelle malheureusement le scandale de l’ARC (fondée en 1962) dont le président était Jacques Crozemarie, avec seulement 28 % des dons affectés à la recherche, qui heureusement fait figure d’exception.

D’autres associations bien que plus modestes doivent aussi...

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