L’empire du mensonge

OPINION. Démocratie, économie de marché, état de droit… Voilà les chimères sur lesquelles nos élites occidentales ont fondé leur pouvoir, estime notre lecteur. Mensonges desquels ils tirent une légitimité incontestable.

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Vladimir Poutine définit l’Occident comme étant l’empire du mensonge. Certes, les politiciens occidentaux ont une langue de serpent et si leurs bouches sont pleines de grands mots tels que démocratie, droits de l’homme, prospérité partagée… ce n’est là que démagogie, fourberie et autre tartuferie. Les médias occidentaux mentent allègrement, aussi, et ce sur ordre des multinationales au gré de leurs intérêts à elles. Et le modèle de société multiculturelle tant vanté par les bien-pensants prouve chaque jour son ineptie, par les crimes sanglants qu’il engendre. En vérité, ce ne sont malheureusement là que les manifestations d’un mal beaucoup plus profond, plus subtil aussi. Évocations.

La démocratie occidentale : certes, les citoyens votent pour qui ils veulent… mais fondamentalement, ils ne choisissent jamais les candidats ! Et tout est là. Il suffit au « système » de s’assurer que seuls les candidats acquis à leur cause ou tenus d’une façon ou d’une autre par des affaires (pédophilie, malversations, drogue…), soient repris sur les listes électorales. Les partis politiques servant de machines à sélectionner des pré-candidats. Le « système » ne peut pas perdre puisque c’est truqué à la base. Le système politique occidental a ainsi acquis une stabilité sans pareil : de fait, les électeurs tournent à vide et s’épuisent en vain depuis des décennies, à voter tantôt pour un bonnet blanc, tantôt pour un blanc bonnet. Et si d’aventure, ils votaient pour un Philippe Poutou (un bonnet rouge, donc), les représailles venues d’en haut seraient terribles : délocalisations d’entreprises et faillite de l'État en une semaine. La liberté ? C’est le choix sans contraintes : on en est loin, en Occident.

L’économie de marché : « on » dit que les marchés connaissant un équilibre naturel, que l’interventionnisme de l’état est à proscrire, que la réglementation perturbe le bon fonctionnement des marchés, car voyez-vous, ils s’autorégulent. Mais qui est ce « on » tellement omniscient ?...

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