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Les ruines de Pompili et le capitalisme vert

OPINION. La politique énergétique de notre gouvernement entraîne vers sa ruine notre système électrique, qui jusqu’alors produisait de façon très fiable une des électricités les moins chères d’Europe.

/2021/01/CAPITALISME_VERT_ECOLOGIE_ENERGIE

La politique énergétique de notre gouvernement entraîne vers sa ruine notre système électrique, qui jusqu’alors produisait de façon très fiable une des électricités les moins chères d’Europe. Par ses récentes déclarations, entre autres à l’Assemblée nationale, Madame Pompili a cautionné cette ruine, ce qui a fait qualifier par des internautes notre système électrique de ruines de Pompili. C’est injuste car elle est n’est pas la seule en cause dans ce désastre. Elle n’est que la dernière de nos ministres de l’« environnement » qui en trois mandatures présidentielles ont organisé cette démolition.

Cette politique énergétique est pour l’essentiel un développement massif des électricités éolienne et solaire photovoltaïque assorti d’un déclin considérable de la production assurée jusqu’à présent par nos centrales nucléaires. Mais éolien et solaire ne fournissent de puissance électrique qu’en fonction de la puissance très variable et incontrôlable du vent et du soleil. Ne sachant pas ajuster en quantités suffisantes par stockage-déstockage leur production au rythme de notre consommation sous peine de black-out, il nous faut la « mixer » avec celle de centrales pilotables pour faire cet ajustement. En France ce sont principalement les centrales nucléaires et hydroélectriques, en Allemagne les centrales à charbon et à gaz. Sans ces centrales pilotables l’éolien et le solaire sont inutilisables par un consommateur.

Produire de l’électricité avec de l’éolien et du solaire, c’est donc coupler un ensemble de centrales non-pilotables inutiles à l’ensemble des centrales pilotables existantes. Il y a alors double investissement pour produire une même quantité d’électricité. Il faut aussi construire ou renforcer des lignes électriques, compenser les pertes de rentabilité des indispensables centrales pilotables parce que leur production doit faire une place à celle de ces centrales non-pilotables. Il y donc augmentation du prix de l’électricité au prorata de la puissance installée d’éolien et de solaire par habitant, aussi bas que deviennent...

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