Macron à l’assaut du Mont-Saint-Michel
CONTRIBUTION / OPINION. Emmanuel Macron s’est rendu, ce lundi, au Mont-Saint-Michel à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye. Une visite qui, symboliquement, a du mal à passer aux yeux de notre lecteur.
Je suis pour le moins surpris, pour ne pas dire presque choqué au niveau de la symbolique nationale, de voir le président de la République venir se refaire une santé politique dans un lieu comme le Mont-Saint-Michel, dont je pense qu’il incarne l’antithèse à sa ligne politique et à l’idéologie progressiste qui la sous-tend.
Serait-il touché par la grâce divine, ou aurait perçu qu’effectivement, en dépit de toutes les attaques contre notre culture nationale, les Français se révèlent plus résistants que lui ? Et d’autres ne l’avaient perçu, et peu prompts finalement, à effacer la part de sacré de leur histoire nationale ?
Cet îlot incroyable est à lui tout seul, un symbole de résistance physique, car on ne sait pas encore comment ce mont et son édifice ont pu résister depuis si longtemps dans le milieu naturel hostile qui l’entoure. Lieu qui résista un siècle aux assauts anglais.
Permettez-moi un parallèle rapide, mais ce président est celui qui a livré la France et son territoire le plus totalement, et de manière la plus grave, à tous les flots migratoires, dont il n’a pris le soin de mesurer combien l’édifice France, n’avait peut-être pas la même capacité à encaisser que ce lieu mythique.
Résistance spirituelle, car le mont fut pendant des siècles (et encore aujourd’hui) un lieu d’habitation monastique, et résistance culturelle, car depuis des siècles en dépit de tous les conflits ou invasions, on y a préservé des copies de la pensée de toute la philosophie grecque qui a tant apporté à notre socle intellectuel national.
Ce président qui a nommé et légitimé au ministère de l’Éducation nationale un wokiste revendiqué, dont les expérimentations sur l’éducation de nos enfants sont des plus douteuses, me paraît être davantage être un progressiste affaiblissant nos valeurs et nos spiritualités et notre culture, que quelqu’un...