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Nouveau gouvernement : chassez le macronisme, il revient au galop

CONTRIBUTION / OPINION. Emmanuel Macron a beau avoir été défait lors des deux dernières élections, il conserve toujours la main sur le pouvoir en faisant office de centre de gravité dans le chaos politique qu'il a créé.

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Crédits illustration : ©Stephane Lemouton/Pool/SIPA


S’il est depuis une décennie une constante de la politique française et de sa déliquescence, c’est bien ce qu’on appelle le macronisme. Un terme qui fait beaucoup d’honneur à une quelconque pensée ou méthode politique, tant cette sorte de n’importe quoi cynique et vide de sens et qui brasse du vent autour du pouvoir européiste frico-financier ne mérite vraiment pas le nom d’une doctrine politique au sens propre du terme ni son suffixe en -isme.

Le macronisme, c’est le mépris de la démocratie poussée à l’extrême puisqu’il présente l’art de se moquer du peuple comme la démocratie. Le dernier romuluscule de la Cinquième est exactement l’inverse de son fondateur, lui qui voulait gouverner pour le peuple et par le peuple et donnait la priorité au référendum et à la vox populi. Lui qui démissionna aussitôt, dès lors que le peuple le désavoua dans les urnes. Macron, c’est exactement l’inverse. C’est le sparadrap du Capitaine Haddock, on le décolle du bras aux élections, il revient au gouvernement suspendu au bout du nez. On le sort par la fenêtre de l’Élysée, il revient par la porte de Matignon.

Et ne cherchez pas en lui un brin d’honneur, de panache. D’honneur, il n’en a plus, il n’en a jamais eu. Et son panache est une queue de rat qu’on aurait trempé dans la saumure pour en faire un noyau d’olive. Son seul idéal, durer, pour servir en bon pion du collège européen et des maîtres de la finance.

Privé de majorité après les élections de 2022, il s’accroche à la borne de 49,3 à répétition. Battu aux élections européennes, il se cache cette fois derrière le « front républicain » pour les gogos et les barrages contre le fascisme du siècle dernier. Rebattu aux législatives, il se sert de toutes les petites ambitions partisanes et...

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