Une société qui laisse impunément ses enfants se faire violer et assassiner par des barbares est une société qui se condamne elle-même à mort.

Comme d'habitude, une jeune fille a été massacrée et violée.

Comme d’habitude, la majorité des médias va décréter qu’il s’agit d’un banal fait divers et en aucun cas d’un fait de société.

Comme d’habitude, la question d’une éventuelle dimension raciste dans cette agression ne sera pas posée.

Comme d'habitude, l’auteur présumé est un criminel récidiviste.

Comme d’habitude, il a déjà été condamné à une peine dérisoire pour un viol précédent.

Comme d’habitude, il a été relâché avant d’avoir purgé l’intégralité de cette peine.

Comme d’habitude, une OQTF n’a pas été exécutée.

Comme d’habitude, aucun magistrat ne rendra de comptes à ce peuple français au nom duquel il rend la justice.

Comme d’habitude, on va gloser indéfiniment sur le manque de moyens de la justice.

Comme d’habitude, il n’y aura pas de remise en cause de cette idéologie du laxisme compassionnel qui infecte le système judiciaire français.

Comme d’habitude, la gauche qualifiera systématiquement de « facho » quiconque oserait envisager l’enfermement des criminels multirécidivistes.

Comme d’habitude, les néo-féministes intersectionnelles seront muettes, car l’auteur présumé et sa victime n’ont pas les bons profils.

Comme d’habitude, dans quelques heures ou dans quelques jours, une nouvelle jeune fille ou une fillette sera violée et tuée par un autre criminel récidiviste.

Comme d’habitude, on oubliera vite la jeune victime prénommée Philippine, comme on a oublié Lola et tant d’autres jeunes martyres.

Comme d’habitude, les proches de la victime sont condamnés au chagrin à vie. Et qui sait, leurs visages seront peut-être épinglés sur le « Mur des cons » d’un syndicat de magistrats.

Comme d'habitude, l’auteur présumé, s’il est déclaré coupable d’avoir pris la vie de Philippine, sera condamné à une nouvelle peine dérisoire par...