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Victoire du PSG : quand la fête tourne à la honte nationale

CONTRIBUTION / OPINION. La victoire du Paris-Saint-Germain en finale de ligue des champions a été suivie d’un déchaînement de violence, de pillages et de saccages. Comment en est-on arrivés là ?

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Crédits illustration : ©Stefano Lorusso/ZUMA/SIPA


Comme le foot en est régulièrement le prétexte, de nombreuses violences et dégradations ont eu lieu en marge de la victoire du PSG sur l’Inter de Milan samedi soir en finale de la Ligue des champions. Comme je ne regarde plus ce soi-disant sport depuis longtemps déjà, depuis que le fric et le cinéma sur le terrain ont repoussé le beau geste et le spectacle loin derrière les critères de victoire, je ne commenterai pas le match et la seule équipe digne de ce nom, étrangement d’ailleurs puisque ce fut une partie à sens unique, avec un score digne d’un match amical de mauvaise facture : 5 à 0 !

En revanche, nous ne pouvons pas faire semblant de ne pas regarder la réalité, qui chaque fois de manière de plus en plus claire se dresse sous nos yeux : la victoire n’est pas seulement sportive (l’est-elle au moins un peu ?), elle est surtout politique et civilisationnelle… De nouveau, c’est la France qui est détestée, de nouveau il s’agit de marquer son allégeance à la cause palestinienne, puisque des Tifos géants sont laissés sans problème dans le stade avec « Free Palestine » et « Stop génocide à Gaza » ; à nouveau l’argent du Qatar est salué comme bienfaiteur pour notre belle équipe qui ne représente plus vraiment ni Paris ni le foot, ce serait beaucoup trop lui demander. Déjà, elle gagne enfin, alors avec quel argent et de quelle manière, les pseudos supporters s’en moquent et s’en vont célébrer cette victoire à leur façon, pendant que les casseurs et autres racailles sont déjà à pied d’œuvre pour tout piller, tout brûler et tout détruire sur leur passage, tels des Attila modernes, que notre ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, n’hésite plus à qualifier de barbares… à juste titre !

Mais faire la distinction entre les deux, supporters...

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