Remaniement : Gabriel, le choix fatal
CONTRIBUTION / OPINION. Jeune, dynamique, clairvoyant… Au centre droit comme au centre gauche (bref, au centre), on ne tarit pas d’éloges pour le nouveau Premier ministre. Mais la majorité des Français ne sont pas dupes.
Remaniement : Gabriel, le choix fatal
CONTRIBUTION / OPINION. Jeune, dynamique, clairvoyant… Au centre droit comme au centre gauche (bref, au centre), on ne tarit pas d’éloges pour le nouveau Premier ministre. Mais la majorité des Français ne sont pas dupes.
Sonnez l’Attali. Enfin, Gaby va pouvoir nous chanter la mer et nous montrer son amour sans Borne pour la France. Être né à Clamart, petit, c’est déjà une suspicion d’anti-gaullisme primaire.
Ah ben il y a des points positifs : dommage qu’ils ne soient que purement spectaculaires. Logique pour un garçon qui se destinait à la comédie. Tartuffe en herbe, l’épopée napoléonienne lui aurait été comptée. Gageons qu’il ne doit pas en rester grand-chose, à moins qu’il ne vît en Waterloo une étape sur la route de Bruxelles…
Les huiles de la machine à couronner des laquais d’outre-Lescaut ne tarderont pas à faire de lui le Mozart de l’école publique. Nul n’est prophète en son pays, la solution ne pouvait venir que d’un pur produit de la méritocratie de l’école privée. Flûte enchantée, sciences popogeno.
Si l’on peut imaginer qu’il connaît l’Alsace par son école, connaît-il la France périphérique ? Nous en doutons. De la Touraine, il ne connaît que le cabinet… Azay, rideau ! Alors le reste.
Une question reste néanmoins en suspens : refuserons-nous de mourir d’amour enchaîné ? Ô Gabriel, archange francophobe, tu annonces, à ton corps défendant, la fin de l’oppression du peuple.