Terrorisme, émeutes : des renforts sous nos yeux
OPINION. L’article d’un abonné présentant deux propositions pour lutter, l’une contre le terrorisme, l’autre contre les émeutes urbaines.
Voici exposé ci-après deux solutions à budget constant, comme diraient les financiers, pour renforcer notre vigilance et notre action contre le terrorisme et les émeutes. Bien évidemment, ces propositions devront préalablement passer par des modifications législatives, mais elles présentent l’avantage de ne pas générer de lignes budgétaires supplémentaires. La première serait de constituer une véritable garde nationale aux quatre coins de notre hexagone en armant les retraités de l’armée et éventuellement de la police dans un cadre strict. La seconde serait de diminuer drastiquement les budgets d’apparat des armées et de les réorienter en vue de créer des brigades contre la guérilla urbaine.
1. Une garde nationale en civil.
Depuis que l’on a divisé par plus de deux en trente ans, les effectifs militaires de l’armée (500 000 militaires en 1991 contre 210 000 aujourd’hui), un nombre important d’officiers et de sous-officiers se sont retrouvés (forcés ou aidés) dans le monde « civil ». La machine à reconvertir étant grippée, le marché de l’emploi étant au plus bas, bon nombre d’entre eux sont aujourd’hui disponibles et sans emploi par obligation ou par choix. Heureusement, ceux ayant effectué 17 ans pour un sous-officier ou 27 ans pour un officier perçoivent une pension. Ces retraités précoces, dans la force de l’âge, entre quarante et soixante ans, constituent une force vive non utilisée. Eux qui ont servi leur pays durant des années, le voient aujourd’hui se déliter et se sentent impuissants. Que faire ? Ces individus ont fait une carrière avec abnégation et possèdent donc un fort mental. Il est certain que bon nombre d’entre eux sont prêts à protéger bénévolement leur pays. Comment ?
En créant une véritable garde nationale en civil qui intégrerait tout ex-militaire ayant effectué au moins 20 ans de services et étant âgé de moins de 62 ans.
Ces agents seraient titulaires...