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Violence politique : les mains sales de la Macronie ?

Céline PINA

31/03/2022

OPINION. La question de la violence en politique revient souvent à l’aube d’élections importantes. S’il est de bon ton, en miroir de sa tradition historique, de cibler l’extrême-droite, il n’est pas interdit de regarder ce que fait l’extrême centre. Faites ce que je dis, pas ce que je fais ?

Violence politique : les mains sales de la Macronie ?


On parle beaucoup de la montée de la violence dans notre société. À ce titre, la majorité présidentielle a condamné il y a peu les cris « Macron assassin » poussés par des militants d’Eric Zemmour lors du meeting de ce dernier, dimanche 27 mars, place du Trocadéro.

Le président et son équipe de campagne feraient pourtant mieux de faire le ménage dans leurs propres rangs. En effet, dans le cadre de la campagne auprès des Français de l’étranger, ceux-ci mettent en avant un personnage aussi violent que sulfureux, le député M’jid El Guerrab. En 2017, il avait violemment agressé à coups de casque un homme. Boris Faure, alors premier secrétaire PS de la fédération des Français de l’étranger, avait bien failli y rester. Victime d’une hémorragie cérébrale, il avait dû être opéré en urgence, s’était vu prescrire plus de 30 jours d’ITT et était resté immobilisé 3 mois. Le député violent avait alors refusé de démissionner. Au vu de la suite des évènements, ce refus de reconnaitre ses responsabilités et d’y faire face s’est pour le moment révélé payant, la majorité présidentielle ayant très vite passé l’éponge et l’homme ayant profité sans vergogne de tous les avantages de son prestigieux mandat....

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