LégislativesMarine Le Pen

Aucune voix ne doit manquer à la démocratie

OPINION. Le vortex macronien montre ses premiers signes de faiblesse. Après une réélection fantomatique, le voilà déjà aux abois face à la poussée populaire aux législatives. Pour Barbara Lefebvre, qu’on aime ou pas Mélenchon et Le Pen, ils n’en demeurent pas moins les représentants des vaincus dans un jeu électoral dont le verrou est en train de sauter.

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Dimanche 12 juin, le bloc élitaire a connu un cinglant revers. Et ce n’est que le début de sa fin programmée. Car comme tous ces produits en série inondant le marché néolibéral, l’obsolescence programmée de la domination des élites mondialistes que nous subissons depuis des décennies montre ses premiers signes. C’est parce que la France dispose d’institutions monarchiques si puissantes, d’un Etat central et son administration pachydermique si autoritaire, d’un Etat providence si fort étouffant les révoltes sociales et politiques, qu’elle n’a pas encore renversé ses élites qui se comportent depuis le référendum trahi de 2005 en véritable tyran pervers narcissique. Les privilégiés qui nous dirigent ne cessent d’invoquer les valeurs de la République, les principes de la démocratie pour mieux les bafouer, les trahir et lorsque le peuple-citoyen a l’audace d’exprimer des critiques, en votant ou en manifestant, les privilégiés lui rappellent que lui seul est responsable de son malheur, que si le pain n’est pas à son goût pendant qu’eux se régalent de brioches, c’est parce qu’ils ne sont pas aussi subtils que « les premiers de cordée », seuls capables d’apprécier la vraie valeur des choses…

Après avoir promptement (re)diabolisé Marine Le Pen au soir du premier tour des présidentielles, voici le...

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