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Complot et terrorisme : à quoi joue Mélenchon ?
ARTICLE. La polémique de trop pour Jean-Luc Mélenchon ? Dimanche sur France Inter, il a expliqué que les attentats, comme celui de Merah, étaient commis et instrumentalisés à la veille des élections, pour alimenter l’islamophobie. Une sortie très ambiguë qui symbolise la dérive idéologique de la France Insoumise.
Que s’est-il passé ? Comment l’homme qui a mené une remarquable campagne présidentielle, patriote et sociale, en 2017 a-t-il pu tomber aussi bas ? Cela fait des mois que Jean-Luc Mélenchon dégringole. Il a peut-être enfin touché le fond, ce dimanche. Invité de l’émission "Questions politiques" sur France Inter, il a déclaré : “Vous verrez que dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un grave incident ou un meurtre. Cela a été Merah en 2012”. Et d’ajouter : “Cela a été l’attentat la dernière semaine sur les Champs-Élysées. Avant, on avait eu Papy Voise [ndlr, retraité agressé en 2002, trois jours avant le premier tour des présidentielles] dont plus personne n’a jamais entendu parler après. Tout ça, c’est écrit d’avance”. Enfin, il conclut : “Nous aurons l’événement gravissime qui va une fois de plus, permettre de montrer du doigt les musulmans et d’inventer une guerre civile. Voilà, c’est bateau tout ça.”
Immédiatement, la terrible machine à buzz s’est mise en branle, taxant le chef de la France Insoumise “‘d’indécence”, de “complotisme”, ou bien encore de “délire idéologique”. Dans la soirée, Jean Luc Mélenchon s’est indigné sur Twitter : “Les complotistes anticomplotistes sont de sortie. Ils nient que les assassins font leur coup au moment qui fait parler d’eux. Propos ineptes. À moins que ce soit pour les couvrir”. Malheureusement, les éléments de langages n’ont pas été partagés avec les membres du parti. Le député Adrien Quatennens ou Manuel Bombard, député européen, ont préféré évoquer “l’instrumentalisation” des attentats.
L’instrumentalisation indécente de l’affaire Merah
La contradiction entre les cadres du parti en dit long sur l’ambiguïté qui règne à la FI. Ne parlons pas de dérapage, mot et mal de l’époque qui empêche toute analyse rationnelle pour l’émotion...
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