Après l’allocution du président le 24 novembre 2020, l’administration française est une nouvelle fois mise à l’honneur! Tous les petits Français que nous sommes devraient sans doute se fendre d’une génuflexion pour remercier «Papa Macron» de nous accorder un peu de liberté de promenade, à vingt kilomètres autour de notre domicile, et ceci pendant trois heures. Quelle bonté votre Grâce!

Mais la réalité est toute autre. Notre liberté primordiale et essentielle, c’est le contact humain. Parler, bavarder, rire, échanger, discuter, communiquer, partager. Et le partage, c’est bien dans nos restaurants, dans nos bars, dans nos salons de thé, entre autres, que nous pouvons le trouver.

Hier soir, Emmanuel Macron a décrété la mort de ces professionnels et de tous les secteurs concernés. Deux mois supplémentaires de fermeture administrative, alors qu’ils ont tous observés à la lettre les consignes et autres protocoles sanitaires, pondus par notre fabuleuse technocratie. Plus de 220.000 restaurateurs, plus d’un million d’emplois directs et plus de deux millions d’emplois indirects, jusque dans l’agriculture. Le Conseil de défense se moque donc, ouvertement, de plus de trois millions de citoyens Français (sans compter le secteur artistique). La pilule risque d’être difficile à avaler.

N’oublions pas que le président a un autre dessein pour la France, comme il l’a annoncé dans son discours du 26 septembre 2017 «pour une renaissance européenne». L’augmentation incessante de la dette, finalement sciemment organisée, ne correspondrait-elle pas au désir du candidat Macron, pour la construction d’une Europe souveraine? Et pour que celle-ci puisse exister, lui faudrait-il donc diluer la France, en obéissant à on ne sait quels groupes de pressions, pour parvenir à ses fins?

Aujourd’hui, pour que la France retrouve sa grandeur, il nous faudra procéder à un nouveau casting, sans quoi, la « grécification » de notre pays finira peut-être, par nous mettre sou...