Stade de France : Emmanuel Macron ne veut plus descendre dans l’arène
ARTICLE. S’il compte bien être présent lors de la finale de la Coupe de France de football au Stade France ce samedi, Emmanuel Macron devrait être chahuté par la foule. Au point de ne plus envisager de descendre sur la pelouse.
La séquence médiatique tranche avec le bravache « qu’ils viennent me chercher » macronien de 2018. Il était alors question d’affaire Benalla, et de scandale d’État. Emmanuel Macron entamait la deuxième année de son premier mandat. En 2023 le discours se veut plus mesuré, tout comme les actes quand le naturel du président français, amateurs de petites phrases acerbes, ne repart pas au galop. Celui qui est passionné de football devrait s’abstenir de descendre saluer les joueurs des deux équipes avant le début de la finale de Coupe de France de football, match qui opposera le FC Nantes et Toulouse FC. Une manière d’esquiver la bronca qui devrait immanquablement s’abattre sur le président.
C’est une « source proche du dossier » qui aurait confié cette information à l’AFP. Interrogés ce matin à ce sujet, ni le porte-parole du gouvernement Olivier Véran sur RMC/BFM ni la Secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire Marlène Schiappa n’ont confirmé l’information. Cette dernière a rappelé que « les huées, les protestations et même les casseroles », peuvent « avoir leur place à l’extérieur du stade, mais pas à l’intérieur ». Puis a conclu , « on n’est pas obligé de tout politiser ». Plus incisif, Olivier Veran s’est agacé. Une « finale de Coupe de France ce n’est pas les jeux du cirque à la romaine », a-t-il expliqué, taclant les syndicats au passage : « Ce n’est pas la CGT avec son pouce impérial qui pourrait décider à qui de faire huer le président de la République ».
Match sous haute tension
C’est pourtant bien ce qui devrait se produire. D’après le Parisien, des organisations syndicales auraient fait imprimer 30 000 tracts prenant la forme d’un carton rouge et fait distribuer 10 000 sifflets. Dans le plan initial, les tracts devaient être brandis par la foule sitôt...