Ce week-end s’est tenu, à Paris, le salon “Désir d’enfant”. Un évènement qui a fait jaser, avant même que la trentaine d’intervenants ne puisse poser ses présentoirs à l’Espace Champerret. Au menu de cet événement dédié spécifiquement à l’infertilité : conférences, discussions, stands autour de la procréation médicalement assistée (PMA) mais également de la gestation pour autrui (GPA). Et c‘est bien entendu cette dernière qui s’est retrouvée au centre de toutes les attentions : dès le 1er septembre, l’association Juristes pour l’enfance déposait un référé-liberté pour demander l’interdiction de “Désir d’enfant”. En cause, la promotion de la GPA, qui serait un business, au détriment de la souffrance et de l’exploitation des femmes. “Cet événement est purement informatif et non commercial”, rétorquèrent alors les organisateurs au Figaro. 48 heures plus tard, le juge tranchait en faveur de la tenue de l’événement, considérant que la présence d’intervenants pratiquant la GPA dans leurs pays, ne pouvait être considérée comme une atteinte aux libertés fondamentales.

Bien qu’interdite en France, la GPA a donc pu bénéficier tout un week-end durant d’une large exposition auprès du public. Outre la présence de cliniques étrangères canadiennes, américaines, ou bien encore espagnoles qui effectuent cette opération dans leur pays, deux conférences ont eu lieu, spécifiquement sur ce thème. Celle de samedi, sur “la GPA en toute sécurité et la gestion du COVID” et celle du dimanche : "Le contrôle des coûts de la GPA : réduire le stress et se sentir en confiance”. La GPA, telle qu’ainsi présentée, a séduit les couples infertiles qui ont été interrogés à a ce sujet.

Mais leur enthousiasme a peut-être été douché plus vite que prévu… Si la PMA de son côté représente un coût non négligeable, elle n’en demeure pas moins abordable. Sur le site Fiv.fr, on estime que...