Islamogauchisme à l’IEP Grenoble : le professeur « Klaus Kinzler » mis à pied
ARTICLE. La direction de Science po Grenoble vient de mettre à pied l'enseignant Klaus Kinzler, qui aurait tenu des propos jugés « diffamatoires » à son encontre dans la presse. Un acte administratif lourd de sens et qui advient quelques jours après la relaxe des étudiants qui l’avaient accusé de « fascisme » et « d’islamophobie ».
Cela sonne comme un refrain de Guy Béart : un recommandé et une mise à pied. Dans ce courrier envoyé par la direction de Science Po Grenoble et consulté par le Point, Klaus Kinzler, enseignant à Science Po Grenoble s’est vu suspendu de ses fonctions. Lui sont reprochés des entretiens, il est vrai, fort peu complaisant vis-à-vis de l’évolution de son établissement, de sa direction et de certains de ses collègues. Interrogé ce 21 décembre par BFM, Klaus Kinzler a dénoncé l’« obsession » de la directrice de l’établissement à l’empêcher de « parler à la presse depuis le 5 mars » pour éviter qu’il ne « raconte ce qu’il se passe à l’IEP avant le 4 mars ». C’est à cette date que son nom et celui de l’un de ses collègues avaient été affichés devant l’IEP de Grenoble, affublé de cette mention : « des fascistes dans nos amphis. L’islamophobie tue ».
L’université française et les IEP sont-ils en train de basculer dans ce qu’il est bon aujourd’hui de qualifier de « wokisme » ? À savoir, sont-ils en train de succomber à cette frange déconstructiviste, indigéniste et antiraciste qui écrit en inclusif (une université sur deux, comme nous vous en alertions la semaine précédente), qui insulte et jette à la vindicte populaire — et terroriste — les noms de professeurs prétendument « fascistes » et « islamophobes » ? La question peut légitimement se poser, tant les événements récents de cette affaire sont troublants.
Car au-delà de cette mise à pied, il y a la décision de la commission de discipline de l’université de Clermont-Auvergne de… relaxer, le 26 novembre, les dix-sept étudiants et leur meneur, poursuivi pour cet affichage et la campagne de harcèlement et de calomnie diffusée sur les réseaux sociaux qui l’avait accompagné. La défense des étudiants était osée : « aucune accusation de...