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Utopia 56, l’association pro-migrants soupçonnée de frayer avec les passeurs

ARTICLE. Une note confidentielle des services de renseignement territoriaux dénonce la dérive de l'association pro-migrants Utopia 56 vers les milieux de l’ultragauche, tout en alertant sur rapports ambiguës avec les passeurs.

/2021/09/MIGRANTS

L’information a été révélée par Valeurs actuelles. Une source interne au corps préfectoral a dénoncé aux journalistes les manipulations de l’association Utopia 56, fermement résolue à imposer sa politique migratoire à l’Hexagone. D’après une note des services de renseignement territoriaux datant d’avril dernier, la dérive de l’association vers les milieux de l’ultragauche et ses relations avec des passeurs suscitent l’attention.

Instrumentalisation

D’après la source préfectorale, l'association aurait tendance à préférer le sensationnisme à la stricte vérité, quitte à sombrer dans la désinformation. Preuve à l’appui: sur les 1204 migrants installés par Utopia 56 dans le parc André Citroën (où se trouvaient également de nombreux mineurs isolés étrangers), l'association affirme qu’une bonne partie d’entre eux sont d’origine afghane. Mais ils représenteraient en réalité moins de 10% de l’effectif d’après les sources en question, et non pas 200 comme l’annonçait le collectif. Qu’à cela ne tienne, l'association n’a pas hésité a filmé plusieurs migrants afghans présents sur place pour évoquer leur situation personnelle. Pour information, sur les 1204 occupants du parc, près d’une centaine étaient des immigrés clandestins.

«Cette association, ce qu'elle veut, c'est mettre l'État en difficulté » admettait dans les colonnes du Figaro une source administrative, reconnaissant qu’Utopia 56 faisait office de « poil à gratter » dans la gestion des flux migratoires en France. « Une rhétorique antisystème offensive est entretenue par des rapports de force afin de remettre en cause l’autorité de l’Etat » et de « stigmatiser les forces de l’ordre », dénonce la note des renseignements que Valeurs actuelles a pu consulter. Et particulièrement à Grande-Synthe ou à Calais, où les militants « adoptent un comportement provocateur et parfois insultant » envers les forces de l’ordre, n’hésitant pas à les « filmer » avec « insistance » pour exploiter le moindre incident sur les réseaux sociaux. Les...

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