Souveraineté

Une autre histoire de souveraineté

ANALYSE. Faire un saut dans l’espace, dans le temps, visiter une autre culture se trouvant dans une lutte historique pour sa souveraineté face au péril sociétal promis par le mondialisme, et pratiquer l’analogie en ce qui concerne certains aspects liés à ses revendications, ne peut être qu’enrichissant.

/2020/11/INDIEN_AMÉRIQUE

Faire un saut dans l’espace, dans le temps, visiter une autre culture se trouvant dans une lutte historique pour sa souveraineté face au péril sociétal promis par le mondialisme, et pratiquer l’analogie en ce qui concerne certains aspects liés à ses revendications, ne peut être qu’enrichissant dans l’établissement d’une autodéfense intellectuelle, et d’une vue encore plus globale du concept de souverainisme et de ce qu’implique le souhait d’en préserver une certaine forme. Le fragment d’histoire qui suit, en illustre un cas de figure.

C’est en 1934, que suite à la crise de 1929, Franklin D. Roosevelt, alors président des Etats-Unis, décrète le « New Deal ». Cet ensemble de réformes visant à redynamiser le pays, comprend un volet destiné aux populations Amérindiennes, le « Indian Reorganization Act ». A l’époque, un siècle de lois, résolutions et décrets, visant à éradiquer les différentes identités autochtones, et à rendre ces individus « valides » pour leur entrée dans le nouveau monde, avait plongé ces populations dans un état de misère quasi totale (voir Meriam Report(1)).

C’est donc suite à l’ « Indian New Deal », que le sociologue et écrivain John Collier (2), alors commissionné aux affaires Indiennes par Roosevelt, fut en charge de mener à bien ce programme, et ceci, afin de rétablir une certaine souveraineté pour les Nations indiennes. Pour ce faire, des aides fédérales furent débloquées, afin de permettre le développement de secteurs tels que la santé, l’éducation, le logement, etc. sur les territoires historiquement alloués aux différentes tribus. Même si ce programme de rétablissement de la souveraineté ne fut que partiel, car supervisé par le gouvernement et comprenant certaines conditions, et même s’il fut attaqué de toute part au milieu du 20ème siècle par les adeptes de l’assimilation forcée (Termination Policy (3)), il permit quand même de sauver l’existenc...

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