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Atos : après l’abandon d’Airbus dans le dossier, la confusion règne au sein du groupe

ARTICLE. Airbus, pressenti pour reprendre les activités cybersécurité et big data (BDS) du groupe français, a jeté l’éponge. Une nouvelle chute en bourse (20%) précipite Atos dans l’inconnu, alors que le gouvernement a déclaré « construire une solution nationale de protection des activités stratégiques ».

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Malgré un chiffre d'affaires de 10 milliards d'euros, Atos est tombé sous la barre des 200 millions d'euros de valorisation boursière.MARIO FOURMY/SIPA


Alors que l’état-major d’Atos avait rouvert en début d’année le dossier de la branche BDS – regroupant ses activités dans le big data, la cybersécurité et les supercalculateurs –, on a appris ce mercredi 20 mars qu’Airbus avait mis fin aux négociations pour le rachat de la totalité du portefeuille de BDS. Le ministère de l’Économie a réagi dans la soirée et s’est voulu rassurant : « L’État construira dans les prochaines semaines une solution nationale de protection des activités stratégiques. » Il y a quelques semaines, c’était le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky...