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Avis de tempête pour l’éolien marin

ARTICLE. Le secteur de l'éolien en mer s’enfonce dans une crise paradoxale : à une époque où la demande et les perspectives n’ont jamais été aussi favorables, les industries sont à la peine.

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L’éolien marin a le vent en poupe. En Europe, on vise 300 GW de puissance installée d’ici 2050. En France, Emmanuel Macron a annoncé un objectif de 40 GW, répartis sur une cinquantaine de parcs le long des côtes françaises pour la même échéance. La Grande-Bretagne devrait dépasser ce chiffre d’ici 2030, elle qui vise les 50 GW. Des ambitions qui devraient faire pâlir d’envie les industriels. Mais quelques bémols — notamment quelques questions de gros sous — mettent en péril ces objectifs.

Les énergies renouvelables (ENR) sont rentables, de moins en moins chères et de plus en plus compétitives, voire financièrement plus intéressantes que le vieux nucléaire dépassé… Vous avez sans doute déjà lu ou entendu ces mots de la part de promoteurs des ENR. C’est un leitmotiv que rabâchent jusqu’à plus soif les antinucléaires comme Yannick Jadot, ou autres associations militantes. Malheureusement pour nos hérauts du 100 % ENR, c’est justement cette promesse de rentabilité qui plonge le monde de l’éolien marin dans le dur.


Pas assez cher


Les chiffres publiés par les industriels du secteur sont inquiétants : le Danois Orsted vient d’annoncer une dépréciation de son portefeuille de projet de 2,15 milliards d’euros, faisant drastiquement chuter le...

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