economieLibéralisation

Ferroviaire : Pas de coup d’arrêt pour la libéralisation

La Rédaction

08/07/2020

Ni la crise économique à venir, ni les retards que la situation sanitaire a engendrés n’auront décidé le gouvernement à revenir sur l’ouverture du rail à la concurrence.

Ferroviaire : Pas de coup d’arrêt pour la libéralisation

On l’aurait presque oublié : le « nouveau pacte ferroviaire », voté en juin 2018 malgré une mobilisation massive de cheminots hostiles au projet, prend effet. Conséquence : depuis décembre 2019, les régions peuvent émettre des appels d’offre ouverts aux entreprises privées.

C’est déjà chose faite pour la région Provence-Alpes-Cote-d’Azur (PACA) au début de cette année 2020. Les Hauts-de-France devraient être la prochaine région à ouvrir son réseau à la concurrence.

Si la SNCF se porte candidate à de telles offres, l’entreprise nationale n’a pas de garantie d’être choisie, y compris face à des entreprises étrangères. L’italienne Trenitalia, ou l’allemande Deutsche Bahn se positionnent. Au même titre que MTR, une entreprise… hongkongaise !

Cette mise en concurrence — probable prélude la privatisation de la SNCF — interroge plus encore dans un contexte où les suppressions d’emploi pourraient se multiplier. L’intérêt national ne  consisterait-il pas à revenir sur cette décision et s’engager dans la refonte d’un secteur public du transport, seul à même de sauvegarder de l’emploi tout en garantissant un service minimal ?

Contenu disponible gratuitement

Pour accéder à la totalité des contenus gratuits, vous devez vous connecter ou créer un compte.

Vous n'avez pas accès aux commentaires de ce contenu.

Pour accéder aux commentaires, veuillez vous connecter ou vous abonner.