Emploi

Nokia se rappelle au bon souvenir de Macron

L’entreprise a annoncé la suppression de plus de 1200 postes en France. Au-delà de la casse sociale, cette décision renforce les interrogations sur l’opportunité de la vente d’Alcatel-Lucent au groupe finlandais.

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Le « projet de transformation » annoncé par le Comité économique et social de Nokia comprendla suppression de 1233 emplois, dont 83% touchent les centres de recherche et développement situés à Nozay (Essonne) et à Lannion (Côtes-d’Armor).

Pour mémoire Alcatel-Lucent, fleuron stratégique de l’industrie française avait été racheté par Nokia en 2016. Les promesses de maintien d’emploi faites à l’époque par le patron du groupe Rajeev Suri à un certain Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, n’auront été une fois de plus que du vent. Il s’agit même du quatrième plan social chez Nokia en France.

On se souvient avec amertume qu’à la même période la branche énergie d’Alstom était cédée à l’américain General Electric. Cette décision amputait de manière scandaleuse et dramatique  la souveraineté énergétique et militaire du pays, sans que cela ne permette, encore une fois, de sauvegarder les emplois. Céder les bijoux de famille c’est toujours la double peine assurée.

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