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« Bella Ciao » : vive les femmes de la nouvelle révolution iranienne !

OPINION. La vidéo d’une iranienne reprenant le chant résistant italien Bella Ciao en persan a fait le tour du monde. Un courage qui détonne avec les contradictions des néo-féministes françaises.

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Elle est belle, avec ses longs cils noirs, son regard douloureux. Cheveux bouclés, châtains, libres. Elle chante. Simplement. Avec son cœur et ses tripes, son abandon par l’Occident. Et sa plainte le dit : les femmes sont courbées sous le bâton du chef ! Sa chanson est un sanglot, un cri et une accusation. Aux accents graves et forts de cette langue-sœur de ce peuple frère asservi…

Cette jeune fille nous donne, à son tour, la leçon du courage et de l’exemple. Qui est-elle ? Depuis vendredi, cette voix, ce visage et ce message ont fait le tour du monde. Cette voix nous fait trembler l’âme et craindre pour des vies qui ne craignent pas. Pour des vies qui se donnent pour vivre en liberté, qui magnifient l’Humanité par leur prise de risque. Et qui nous font vouloir être moins lâches…

Elle est de cette longue chaîne qui ne se résout pas. Après Mahsa Amini, 22 ans, violentée ; morte sous les coups des gardiens du temple islamique iranien de la « Gasht-e Ershad ». Pour une mèche folle ! Après Hadis Najafi, 21 ans, tuée de six balles à la tête et au cœur, alors qu’elle venait de nouer ses cheveux pour aller, elle aussi, avec ses camarades, hurler sa colère et sa honte. Combien de jeunes morts là-bas ?

L’Oranais Julien Dray se demande sur twitter et les plateaux-télé : « Pourquoi toutes les organisations progressistes n’organisent -elles pas une manif en solidarité avec les femmes iraniennes et le peuple iranien ? » Tous les 20 h, a-t-il dit, devraient ouvrir sur la révolution en Iran ! Oui, bien sûr. Saluons la repentance de cet horloger de la machine infernale « SOS Racisme » des années Mitterrand ! N’est-il pas de ces docteurs Folamour qui nous ont conduits — et c’est heureux s’ils s’en rendent compte — vers l’abîme d’invasion culturelle où nous...

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