S’il y a bien un pays vanté par les idoles progressistes, c’est bien le Canada. Là-bas, les accommodements raisonnables régissent la vie de la cité, au nom du multiculituralisme. Et l’immigration n’y serait pas un sujet, tant la population canadienne approuverait cette ouverture aux quatre vents. Mais comme le souligne Le Figaro, la situation n’est pas aussi rose que l’on voudrait le dire.

Depuis son arrivée au poste de Premier ministre en 2015, Justin Trudeau a fait exploser les chiffres de l’immigration. On dénombrait 259 000 arrivées en 2013 et 437 000 l’an dernier, sans compter les 900 000 visas temporaires accordés. Derrière cette manœuvre, le think-tank « L’initiative du siècle », connu pour ses positions immigrationnistes. Entre autres, le groupe de réflexion souligne que « la croissance de la population canadienne est essentielle à la prospérité économique, l’inclusivité sociale et l’influence sur la scène mondiale du pays. L’objectif est de porter la population du Canada à 100 millions de personnes d’ici à 2100 (contre 39 millions actuellement) ». Avec son lot de déconvenues : insécurité, trafic de drogue, criminalité et ...crise du logement.

Effet ricochet sur le logement

Selon le correspondant à Montréal pour Le Figaro, « les loyers ont explosé depuis deux ans. Les plus pauvres ne peuvent plus se loger. Ils sont les premiers à se retrouver à la rue, tout comme les personnes atteintes de problèmes de santé mentale. Les propriétaires évincent les travailleurs précaires pour louer aux plus aisés (...) La situation se dégrade à l’échelle nationale, ce que les offices du tourisme canadiens tentent de masquer derrière des images de carte postale ». La Société canadienne d’hypothèque et du logement (SCHL) précise que « l’Ontario, la Colombie-Britannique et le Québec sont les provinces ayant accueilli le plus de nouveaux immigrants. Cet afflux y a...