Gauchisme

Disney + censure ses propres films animés pour « racisme »

ARTICLE. La vaguelette de la Cancel culture est-elle en train de prendre des allures de tsunami ? Disney + n’en est pas à son premier coup d’essai, mais une nouvelle étape vient d’être franchie. Certains classiques du cinéma Disney sont désormais interdits depuis les profils « enfants »

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Si vos enfants souhaitent regarder Peter Pan, La Belle et le clochard ou Les Aristochats, ils ne pourront plus le faire sur Disney +. La plateforme de streaming a décidé de supprimer aux enfants l’accès à certains de ses grands classiques du monde de l’enfance, considérant que certaines scènes véhiculent des stéréotypes racistes.

Ce n’est pas nouveau, direz-vous ? Si, il s’agit d’un pas de plus dans le sombre univers de la Cancel culture. Auparavant, certains films Disney contenaient déjà des messages de mise en garde à l’adresse des téléspectateurs, avertissant la sensibilité de chacun face à « des descriptions culturelles démodées ». Le géant américain du divertissement va aujourd’hui plus loin puisqu’il vient de bloquer l’accès de ses films aux profils « enfants » de la plateforme. Peter Pan, La Belle et le Clochard et Les Aristochats sont toujours accessibles pour les adultes – pour combien de temps ? -, mais accompagné de ce message :

« Ce programme comprend des représentations datées et/ou un traitement négatif des personnes ou des cultures. Ces stéréotypes étaient déplacés à l’époque et le sont encore aujourd’hui. Plutôt que de supprimer ce contenu, nous tenons à reconnaître son influence néfaste afin de ne pas répéter les mêmes erreurs, d’engager le dialogue et de bâtir un avenir plus inclusif, tous ensemble. Disney s’engage à créer des histoires sur des thèmes inspirants et ambitieux qui reflètent la formidable diversité de la richesse culturelle et humaine à travers le monde. »

Deux remarques concernant cet avertissement : d’abord l’énorme tartufferie du propos. « Plutôt que de supprimer ce contenu, nous tenons à reconnaître son influence néfaste » ? Il aurait été plus honnête – mais sans doute moins commercial – d’écrire : plutôt que d’arrêter de gagner de l’argent avec nos films, dont nous déjugeons par ailleurs moralement le contenu, nous préférons nous en tenir à...

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