Disney + censure ses propres films animés pour « racisme »
ARTICLE. La vaguelette de la Cancel culture est-elle en train de prendre des allures de tsunami ? Disney + n’en est pas à son premier coup d’essai, mais une nouvelle étape vient d’être franchie. Certains classiques du cinéma Disney sont désormais interdits depuis les profils « enfants »
:max_bytes(300000)/frontpop/2021/01/Disney%20+,%20censure,%20Aristochats,%20gauchisme%20culturel_1.jpg)
Si vos enfants souhaitent regarder Peter Pan, La Belle et le clochard ou Les Aristochats, ils ne pourront plus le faire sur Disney +. La plateforme de streaming a décidé de supprimer aux enfants l’accès à certains de ses grands classiques du monde de l’enfance, considérant que certaines scènes véhiculent des stéréotypes racistes.
Ce n’est pas nouveau, direz-vous ? Si, il s’agit d’un pas de plus dans le sombre univers de la Cancel culture. Auparavant, certains films Disney contenaient déjà des messages de mise en garde à l’adresse des téléspectateurs, avertissant la sensibilité de chacun face à « des descriptions culturelles démodées ». Le géant américain du divertissement va aujourd’hui plus loin puisqu’il vient de bloquer l’accès de ses films aux profils « enfants » de la plateforme. Peter Pan, La Belle et le Clochard et Les Aristochats sont toujours accessibles pour les adultes – pour combien de temps ? -, mais accompagné de ce message :
« Ce programme comprend des représentations datées et/ou un traitement négatif des personnes ou des cultures. Ces stéréotypes étaient déplacés à l’époque et le sont encore aujourd’hui. Plutôt que de supprimer ce contenu, nous tenons à reconnaître son influence néfaste afin de ne pas répéter les mêmes erreurs, d’engager le dialogue et de bâtir un avenir plus inclusif, tous ensemble. Disney s’engage à créer des histoires sur des thèmes inspirants et ambitieux qui reflètent la formidable diversité de la richesse culturelle et humaine à travers le monde. »
Deux remarques concernant cet avertissement : d’abord l’énorme tartufferie du propos. « Plutôt que de supprimer ce contenu, nous tenons à reconnaître son influence néfaste » ? Il aurait été plus honnête – mais sans doute moins commercial – d’écrire : plutôt que d’arrêter de gagner de l’argent avec nos films, dont nous déjugeons par ailleurs moralement le contenu, nous préférons nous en tenir à...
:max_bytes(300000)/frontpop/2023/03/front-populaire-logo_3.png)
:max_bytes(300000)/frontpop/2023/03/front-populaire-logo_4.png)
:max_bytes(300000)/frontpop/2025/10/revue-presse-onfray-163.jpeg)
:max_bytes(300000)/frontpop/2022/09/quatennens-adrien-castelnau.jpg)
:max_bytes(300000)/frontpop/2021/11/FA8XXI5WYBI8-ij.jpeg)
:max_bytes(300000)/frontpop/2021/10/Rokhaya%20Diallo-confe%CC%81rence-afrofe%CC%81minisme.jpg)
:max_bytes(300000)/frontpop/2021/04/Sans%20titre_43.jpg)
:max_bytes(300000)/frontpop/2021/03/affaire%20Cesare%20Battisti.jpg)
:max_bytes(300000)/frontpop/2021/02/Fre%CC%81de%CC%81rique%20Vidal,%20islamo-gauchisme,%20universite%CC%81s,%20CNRS,%20_1.png)
:max_bytes(300000)/frontpop/2025/10/revue-presse-onfray-162.jpeg)
:max_bytes(300000)/frontpop/2025/10/Etienne%20Campion%20Macron.jpeg)
:max_bytes(300000)/frontpop/2025/10/michel-macron.jpeg)
:max_bytes(300000)/frontpop/2025/10/Benhessa%20Cebille.jpeg)