Le chapitre de la vague massive d’arrivées de migrants sur l’île de Lampedusa n’est pas refermé. Il y a moins d’un mois, les quelque 10 000 clandestins débarqués en Italie constituaient une nouvelle alerte pour les pays membres de l’UE, incapables de se mettre d’accord sur le sort réservé aux migrants.

Dans l’indifférence générale, les bisbilles entre les gouvernements allemand et italien se sont multipliées. Rome a ainsi accusé Berlin de financer les ONG allemandes aidant les migrants à traverser la Méditerranée. Dans une lettre à l’intention d’Olaf Scholz, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a déploré avoir « ...