J. D. Vance, Ukraine… L’establishment européen en pleine crise de panique
ARTICLE. Vexés par les remontrances de J.D Vance à Munich et désarçonnés par leur exclusion des négociations sur l’Ukraine, les dirigeants européens déclenchent des réunions de crise. L’Union européenne panique à l’idée de voir sa place au concert des nations lui échapper.
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Les dirigeants européens sont au pied du mur. Au terme d’une séquence diplomatique mouvementée, l’Union européenne a été écartée de la table des négociations sur le conflit ukrainien ouverte entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Le général Keith Kellogg, émissaire de Donald Trump sur le dossier, s’est contenté d’affirmer que les intérêts européens seraient « pris en compte ». Un camouflet pour Ursula von der Leyen, qui affirmait que « l'Europe fera sa part et apportera davantage à la table des négociations, notamment par le biais d'une "augmentation" des dépenses de défense », lors de la 61e édition de la Conférence de Munich sur la sécurité (MSC), qui s’est tenue du 14 au 16 février.
Branle-bas de combat. La haute représentante de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, a convoqué une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères dimanche matin. Même réaction au niveau des chefs d’État. Les représentants des « principaux pays européens » se sont réunis ce lundi 17 février à Paris pour une réunion d’urgence, à peine quelques jours après le MSC. Selon un communiqué de presse, la réunion réunit l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, la Pologne, l’Espagne, les Pays-Bas et le Danemark, ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen, António Costa, et le secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), Mark Rutte. La fracture entre les États-Unis et l’Union européenne est grande ouverte.
Il faut dire que depuis que Donald Trump est revenu aux affaires, l’atlantisme semble passé de mode à Bruxelles. Surtout depuis que J. D. Vance, a ébranlé une bonne partie de la classe politique européenne vendredi dernier. « La menace qui m’inquiète le plus en Europe n’est ni la Russie, ni la Chine, ni celle d’aucun autre acteur extérieur »,...