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Les États-Unis s’attaquent aux filiales du géant russe Rosatom, et par ricochet à la France

ARTICLE. Les États-Unis voient d’un mauvais œil le succès de Rosatom aux quatre coins du monde. Plusieurs filiales du groupe russe ont ainsi rejoint la liste des entreprises ciblées par les sanctions. Officiellement, pour éviter qu’elles exercent une pression sur les clients dans le monde entier. Officieusement, c’est une tout autre affaire...

/2023/09/nucleaire-russie


Que cache la décision des Américains ? Comme le révèle Le Canard enchaîné, plusieurs filiales de Rosatom, le mastodonte russe du secteur nucléaire, ont rejoint avant l'été la liste des entreprises ciblées par les États-Unis depuis le début de la guerre en Ukraine. Jusqu'à présent, seuls le gaz et le pétrole étaient touchés par les sanctions. Avec 255 000 salariés, Rosatom est le premier fournisseur mondial d’uranium enrichi. L’entreprise occupe également une place prépondérante pour le nombre de centrales nucléaires en projet ou en construction dans le monde. Grâce à des systèmes astucieux pour attirer les clients, Rosatom conserve une grande partie du gâteau.

Alors pourquoi les sanctions américaines contre Rusatom Overseas, l’une des 300 filiales, inquiètent-elles autant ? Selon le communiqué officiel du département d’Etat, les Américains souhaitent empêcher cette filiale « d’exercer une pression politique et économique sur ses clients à l’échelle mondiale ». Mais certains experts français ne...

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