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Pourquoi le retrait de Sahra Wagenknecht n'est pas un aveu d'échec pour le souverainisme de gauche

ARTICLE. En Allemagne, Sahra Wagenknecht, fondatrice de l' «Alliance » qui porte son nom, a annoncé quitter la tête du parti pour une position plus en retrait de réflexion stratégique. Au point d’invalider la piste d’une gauche alternative, patriote et souverainiste ? Pas si vite.

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Sahra Wagenknecht, fondatrice et anciennement présidente du parti BSW.© News Agency Germany/Shutterstock/SIPA


Moins de deux ans après son lancement, l’ « Alliance Sahra Wagenknecht » (Bündnis Sahra Wagenknecht, ou BSW) abandonnée par sa fondatrice ? Pas tout à fait. Sahra Wagenknecht, figure de proue du BSW, a annoncé la semaine dernière quitter sa direction pour se consacrer à la réflexion stratégique et programmatique de ce parti souverainiste, socialiste et patriote allemand. Elle conservera la présidence jusqu'au prochain congrès du parti, en décembre, et sera ensuite remplacée par le député européen...

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