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Ursula von der Leyen, le visage de l’Empire

PORTRAIT. À l’approche des élections européennes, notre  feuilleton « Ils étaient dix », une série de dix portraits des grandes figures de l’État maastrichtien, se poursuit. Après plusieurs portraits  consacrés à Ylva Johansson, Christine Lagarde, Thierry Breton, Margrethe Vestager, Charles Michel, Věra Jourová et Josep Borrell, place à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Ingérence dans les élections, népotisme, absence totale de transparence, accaparement de compétences non attribuées, atlantisme béat... La reine Ursula incarne à son plus haut degré les travers et les dangers de l’eurocratie.

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Ursula von der Leyen est la présidente de la Commission européenne depuis 2019.©Jean-Francois Badias/AP/SIPA


Rien qu’à l’évocation de son nom, les visages se crispent. Certaines mauvaises langues la surnomment « Cruella » ou « von der La Hyène ». Il faut dire que la présidente de la Commission symbolise tout ce qui est détestable et détesté au sein de l’eurocratie. Et après Jean-Claude Juncker, il fallait le faire !

Qui ne se souvient pas de la morgue de son prédécesseur lorsque celui-ci avait déclaré en 2015 qu’« il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens », après l’arrivée au pouvoir de Syriza en Grèce ? La leçon antidémocratique a bien été retenue par l’Allemande, en poste depuis 2019. Quelques jours avant les élections législatives italiennes en septembre 2022, elle tente d’intimider et de remettre dans le droit chemin les Italiens : « Si les choses vont dans une direction difficile, j’ai parlé de la Hongrie et de la...

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