Xavier Driencourt : « Les Algériens sont gagnants à tous les stades de la procédure migratoire »
ENTRETIEN. Un rapport parlementaire explosif, rendu par les députés macronistes Charles Rodwell et Mathieu Lefèvre, s’est penché sur un dossier sensible : celui de la relation entre la France et l’Algérie. Et pointe un certain nombre d’avantages incomparables dont bénéficient les Algériens en France – voire au-delà de la France –, héritage des accords de 1968. L’occasion de faire le point sur cette relation diplomatique particulièrement asymétrique avec Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France à Alger.
:max_bytes(300000)/frontpop/2025/10/SIPA_01204556_000005_1.jpeg)
Front Populaire : Le Point a consulté le rapport Rodwell-Lefèvre, chiffrant à 2 milliards d’euros par an le coût de l’accord franco-algérien signé en 1968. Vous étiez l’un des premiers à parler de cet accord. Comment avez-vous accueilli la réception de ce rapport ?
Xavier Driencourt : En toute honnêteté, je ne suis étonné ni par la publication de ce rapport, ni par ses conclusions. J’avais d’ailleurs été auditionné à l’Assemblée nationale par MM. Rodwell et Lefèvre parce que j’ai été le premier à dénoncer les avantages accordés aux Algériens. Les parlementaires se sont attaqués à un sujet majeur, considérable par...